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Victoria Duval quitte les masters 1000 de Miami La belle aventure de Victoria Duval dans lesvicky miami master masters 1000 de Miami (Floride) a pris fin hier vendredi 22 mars face à la Serbe Jelena Jankovic. Cette dernière (28 ans) et 24e joueuse mondiale, a fait parler son expérience pour venir à bout de la talentueuse Duval par deux sets à zéro en 1h 40 minutes de combat intense. Auteur d’un début de match très timide, Victoria a perdu le premier set (6/3) face à la tête de série (#22) du tournoi, avant d’offrir une opposition féroce à la Serbe au second set. Une nouvelle fois, Duval n’a pas franchi le deuxième tour du master 1000 de Miami, comme ce fut le cas à Midland et Memphis, il y a tout juste trois mois. L’Américaine d’origine haïtienne, Victoria (17 ans) s’est inclinée (7/5). Au final, elle quitte le tournoi de Miami au deuxième tour. Tennis.-Masters 1000 de Miami Vendredi 22 mars 2013 Jelena Jankovic (Serbe/ #22) bat Victoria Duval (EU) : 6/3 et 7/5
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Page de Devoirs (Universite d'Etat d'Haiti, Faculte d'Ethnologie, 1ere annee)

Devoir I

Devoir Introduction a l'economie
Sujet: "Enrichissement et pauperisation sur le marche haitien des vetements"

Date de remise: 18 Mars 2013


Plan

I-                   Introduction

I.1- Objectif

 II- Mécanisme du marché

III-Enrichissement sur le marché des vêtements

III.1-Définition

III.2-Facteurs liés à l’enrichissement

III.2.1-L’exploitation de la main-d’œuvre

III.2.2-Principales causes de l’enrichissement

III.2.3-Conséquences de l’enrichissement

 

IV- Paupérisation sur le marché des vêtements

IV.1-Définition

IV-2-Les facteurs liés à la paupérisation

IV.2.1-EXTRAVERSION DU MARCHÉ

IV.2.2-LES MODALITÉS DE RÉNUMÉRATIONS

IV.2.3-ABSENCE DE L’ETAT

IV.2.4-Manque d’entreprise de production

IV.2.5-APPROCHE DE LA LOI DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE

IV.2.6-Faible productivitè des industries textiles haitiens

IV.2.7-Conséquences de la paupérisation

V-Conclusion

 

 

 

 

Introduction

              La paupérisation (du latin pauper, pauvre) est l'appauvrissement continu d'un individu ou d'un groupe d'individus. Cependant l’enrichissement c’est le fait qu’une personne ou un groupe de personnes  s’enrichissent. L’enrichissement et la paupérisation sont deux concepts très utilisés partout dans le monde, ou encore dans tous les secteurs où évolue  l’être humain en vue de satisfaire leurs besoins.  Ces deux concepts sont basés sur les échanges, les investissements et des flux de capitaux ainsi que l’importance croissante de tous ces flux et de la concurrence entre les diverses industries textiles, entre les marchands ainsi que les consommateurs sur le marché des vêtements haïtien. Ces évolutions ont des retombées et des effets sur  l’économie nationale. L’enrichissement et la paupérisation sont inséparables  au sein du marché  et ils ont pour conséquence de rétrécir l’espace nationale en créant des interactions toujours plus denses dans la société haïtienne. L’enrichissement et la paupérisation sur le marché « des vêtements » haïtien sont organisés autour de, l’offre et la demande, l’absence de l’Etat, la main d’œuvre et la fixation des prix sur le marché. Ces ensembles de facteurs que nous allons développer constituent la base fondamentale sur laquelle repose le profit fixé par les entrepreneurs et les marchands travaillant au sein de notre marche. D’autre part l’ensemble de ces facteurs constituent une source d’enrichissement, ce qui donne naissance aussi à une pauvreté extrême sur le marché « des vêtements » haïtien.

Objectif

             L’objectif principal de notre devoir de recherche sur : l’enrichissement et paupérisation sur le marché haïtien « le cas des vêtements » est d’arriver à comprendre l’évolution de certaines industries textiles y compris le marché des vêtements haïtien. D’autre part, comprendre aussi les facteurs  qui engendrent et relient ces deux concepts, à savoir  l’enrichissement et  la paupérisation. Ces deux concepts faisant partie intégrale de la vie quotidienne des gens qui travaillent dans le secteur industriel ou encore  sur le marché des  vêtements où il y a deux groupes de personnes l’un s’enrichit et l’autre s’appauvrit.

        Cette recherche nous permettra aussi d’identifier les carences, les contraintes, les forces et les faiblesses des entreprises, la façon dont on utilise les personnels ou les employés et la région  occupée par ces entreprises. D’une manière générale cette recherche nous permettra de voir la façon dont on fait la gestion au niveau du marché «  des vêtements » haïtien.

Observation

             Nous avons eu la chance de visiter le marché valiere, où nous avons interviewé une dizaine de marchandes des vêtements, elles sont toutes des spéculatrices c’est-à-dire elles ne produisent pas des vêtements. Elles ont acheté à l’extérieur du pays comme : panama, new York, république dominicaine etc.  Elles  font partie du marché informel. Toutes ces marchandes nous fournissent les mêmes informations sur : le prix de l’espace qu’elles occupent, le prix qu’elles ont payé la douzaine. Cependant elles nous disent qu’elles ne peuvent pas nous fournir des informations sur les bénéfices qu’elles ont réalisé ni sur les taxes et d’autres frais, car ils sont variés. Mais elles ont confirmé qu’elles ne font de déficit, elles font toujours un bénéfice satisfaisant sauf en cas de vol.

                                 Tableau

Prix de la place

Prix douzaine

Nombre de douzaine

Taxes et frais divers

bénéfices

150 gourdes

3600 gourdes

3 à 12

variés

Variés

  

Mécanismes du marché

                               Le marché haïtien est considéré comme  l’un des vastes territoires pour les néolibéralismes  dans la caraïbe. Dans le but de recevoir des investissements de toutes sortes, tant dans le secteur formel et le dans le secteur informel. Malgré tous ces investissements, la majorité de la population haïtienne vive dans le chômage continuel et  la situation économique et sociale  des travailleurs ou employés restent  toujours inchangées. La majorité des industries  du pays sont des industries de transformation, c’est-à-dire, qui travaillent pour des entrepreneurs étrangers. Ces entreprises ne se commercialisent pas en Haïti. Tout simplement, les entrepreneurs étrangers envoient les vêtements aux entrepreneurs locaux dans un Conteneur, taillés  sur mesure puis, l’assemblage se fait dans les factories en Haïti. Les factories ont signé leur contrat et elles paient la main d’œuvre. Au niveau de ces entreprise, il y a des milliers de travailleurs  chacun effectue un travail tel que : Colliers, manches, étiquettes ou label, poches, roulet barre ; ainsi connu.  Alors, analysons comment se déroulent les activités sur le marché des vêtements Haïtiens.

                          Nous avons eu la chance de rencontrer un personnage assez important dans le secteur informel, au cours notre recherche qui est le coordonnateur de : « CONATSEI : Confédération Nationale des Travailleurs du Secteur Informel ». Il répond au nom de Mr. Boyer Sain-Firmin, il nous à parler du déroulement des activités sur le marché des vêtements. Selon ce personnage-là, la majorité des marchands du secteur informel achète au Panama et en République Dominicaine, et revend en Haïti. Cependant, en arrivant dans les douanes avec les produits, les marchands ont  subi de l’injustice sur les taxes. Si les marchands achètent un ‘’Jeans ‘’  à 5 dollars US ; les autorités leur donnent une facture qui est équivalente   somme que coute le ‘’Jeans’’  et parfois le prix des vêtements sont taxés suivant leurs qualités. Ils n’ont pas vraiment la possibilité d’obtenir le grand profit sur les vêtements. Les difficultés qu’ils obtiennent dans le secteur informel sont.

 

-L’ absence d’une assistance sociale

-La calcination des marches

-Pillage des produits

-L’augmentation des taxes

C’était quelques informations relatives aux activités du marché des vetements. Selon les déclarations de Boyer Saint-Firmin.

-Le comportement  des consommateurs

Les consommateurs ont toujours tendances à être rationnels suivant le prix du produit. La valeur  réelle ou constante du produit, les prix varient suivant la qualité du produit, d’où par l’effet de qualité ensuite,  avec la montée en puissance de la mondialisation les vêtements que l’on porte subissent des modifications de styles quotidiennement. Et  des marques nouvelles apparaissent à  chaque instant, ce qui stimule aux consommateurs de consommer journellement. Cependant, les consommateurs cherchent toujours à trouver de la satisfaction sur les produits consommés. C’est la raison pour laquelle qu’ils utilisent un moyen stratégique pour trouver un terrain d’entente avec les vendeurs qui est : «  La négociation sur  le prix ».

                                                Parfois, le consommateur est irrationnel ; en principe si le consommateur était rationnel, le choix d’un vêtement devrait être basé sur la satisfaction de ses besoins. Par exemple : Une chemise ou un pantalon devrait être confortable a porter, dans la saison chaude en hiver et en saison fraiche en été, et mettre notre tient en valeur. Pourtant, on achète une chemise a la dernière mode, on la porte quelques fois pendant la saison et on la dépose dans un placard, presque toute neuve. L’année suivante, on vient de fouiller dans le placard et on considère la chemise avec une certaine condescende. Jamais, on n’oserait la porter, maintenant que la mode est passée. On se sentirait ridicule. La chemise n’est pas usée, mais à nos yeux elle ne veut rien.

C’est que la chemise n’a pas été produite en fonction de sa valeur d’usage : Comme le voudrait la théorie économique mais, en fonction de sa mort rapide. Le but de la publicité ou du marketing (réalise avec des budgets considérables qui augmentent le PIB) c’est de créer des nécessités chez les consommateurs et de hâter la mort des objets en leur enlevant leur valeur d’usage. Le consommateur paie la publicité qui détruit la valeur des objets qu’il possède ! Etrange rationalité !

 

Le comportement  des consommateurs sur le marché des vêtements est  très divers. Dans le cadre de notre recherche de terrain, on avait la chance de questionner  5 consommateurs au marché du secteur informel  qui se trouve à la ‘’rue Macajou’’. C’est un marché très fréquenté par les consommateurs de la capitale et aussi des gens des autres villes de provinces. On les avait posé les questions ci-dessus:

1-      Dans quelle époque  on achète des vêtements ?

-Un premier répond : Qu’il  achète des vêtements  au mois des grandes festivités, plus précisément au mois de décembre à l’époque de la noël.

 

- Un second répond : Quand le prix des vêtements diminue, ҫa lui donne la possibilité d’acheter des vêtements en grandes quantités.

 

-Le cinquième répond : Quand il a de l’argent.

2-Sur quelle base achetez-vous les vêtements ?

-          Deux jeunes répondent : Qu’ils achètent suivant la qualité du produit. Plus précisément, les tissus et la marque.

-          Deux autres répondent : Qu’elles achètent des vêtements qui sont confortables à leurs architectures corporelles.  Lorsqu’elles s’habillent, elles veulent en quelque sorte toute leurs formes apparaissent  estiment-t-elles.

-          Un  jeune homme répond : Qu’il achète des vêtements selon la marque la plus prestigieuse, la marque qui marche avec le temps. Il affirme qu’il doit être toujours à jour au niveau des vêtements qu’il porte.

                                     

3-Comment comprenez-vous le comportement des vendeurs et les vendeuses  sur le marché des vêtements ?

-          Certains estiment parfois  que les vendeurs affichent de mauvais comportements envers eux. Quand,  la demande n’est pas trop sollicitée et quand la demande est trop élevée.

 

-Les autres disent : Parfois, les vendeurs ou les vendeuses  sont très accueillants (es), très généreux (es). Ce sont eux qui appellent les clients, tout en les demandant.

Que voulez-vous ma fille, mon fils ?

Venez ; regarder ce que vous voulez !

 

C’était vraiment une diversité de réponses sur la question des vêtements.

 

Le comportement de vendeurs et producteurs

 

Les vendeurs apparaissent très rationnels dans ce domaine, parce que le comportement des entrepreneurs est totalement  capitaliste c’est-a-dire,  centré sur la maximisation du profit.

L’entreprise, entièrement est une institution dirigée par un entrepreneur qui embauche des hommes et des femmes. L’entreprise est représentée par ses dirigeants et ses actionnaires ou propriétaires, poursuit plusieurs objectifs cependant, nous ferons ici l’hypothèse est un peu simpliste, elle n’en demeure pas moins très utile lorsqu’il s’agit d’expliquer et prévoir le comportement des entreprises.

 

Information sur l’industrie : Après l’essor de l’industrie du vêtement en Haïti jusqu’au début des années 80, et le déclin du secteur à partir du milieu des années 80, l’industrie a été confrontée, quand elle a tenté de  faire venir des investissements et de créer des emplois dans le pays,  à des catastrophes naturelles, à une instabilité politique et à la concurrence de l’Asie. Même avant le tremblement de terre de 2010 qui a dévasté l’île, Haïti était déjà le pays le plus pauvre de l’hémisphère ouest, avec 80 % de sa population vivant en dessous du seuil de pauvreté, et 54 % dans la pauvreté la plus totale. Dans un rapport PBS classé après le tremblement de terre, l’industrie du vêtement a été identifiée comme vitale pour les travailleurs haïtiens.

Les lois HOPE et HELP, qui permettent à l’industrie du textile et du vêtement en Haïti de bénéficier de franchises de droits, a réussi à inciter les acheteurs américains à s’approvisionner en Haïti, augmentant ainsi la production et créant des emplois nationaux. La combinaison d’un accès plus important en franchise de droits au marché américain et la taille importante de la main d’œuvre jeune en Haïti ont fait qu’en 2009, Haïti était devenu le 17e fournisseur de vêtements le plus important des États-Unis, avec des exportations se montant à environ 424 millions de dollars. Le secteur du vêtement représente maintenant les trois quarts des exportations haïtiennes, et près d’un dixième de son PIB.

 

 

Il y a vingt ans, l’industrie du vêtement d’Haïti était un fournisseur fiable de produits assemblés du marché américain et employait plus de 100 000 travailleurs. Aujourd’hui, l’industrie emploie environ 28 000 travailleurs.

 

• La valeur des exportations de vêtements haïtiens aux États-Unis (512 millions de dollars) comptait pour environ 10 pour cent du PIB d’Haïti en 2009, ce qui constituait environ 90 % des exportations du pays.

 

 

• Avec l’adoption de la Loi HELP par le Congrès des États- Unis, des entreprises du secteur textile manifestent un intérêt accru à s’installer en Haïti afin de bénéficier de l’amélioration de l’accès en franchise de droits au marché américain.

 

• Les fabriques de vêtement qui avaient leurs opérations en Haïti ont ajouté plus de 4 000 emplois à l’industrie depuis le séisme du 12 janvier. Non seulement, les emplois perdus immédiatement après la catastrophe ont été récupérés, mais l’industrie emploie aujourd’hui plus de gens qu’avant le tremblement de terre. Les plus grandes sociétés ont exposé des plans d’investissement ambitieux qui leur permettraient de tirer un meilleur parti des préférences commerciales améliorées.

 

 

Le prix des vêtements sur le marché.

Alors, c’est l’élément qui est au cœur du système capitaliste ou c’est le terrain d’entente entre l’acheteur et le vendeur, le prix est l’élément fondamental du marché. Le prix augmente c’est quand  la demande excède l’offre et le prix diminue quand l’offre est plus forte que la demande. Ce n’est ni le vendeur, ni l’acheteur  qui fixe le prix sur le marché  mais, plutôt, le marché  qui fixe le prix aux agents qui interviennent sur le marché par conséquent, le vendeur est un Price taker.  Le prix a une grande conséquence sur la demande des vêtements parce que, quand le prix augmente ca diminue la demande des vêtements. Et si les consommateurs prévoient des hausses de prix  durables sur le marché des vêtements haïtiens ; ils auront tendance à acheter maintenant pour ne pas payer des prix plus élevé via son comportement rationnel.

Chaque agent économique intervient sur le marché des vêtements haïtiens de façon à servir le mieux possible ses propres intérêts. Par exemple : Le ménage se présente sur le marché des vêtements  dans le but de se livrer  les meilleurs  services au plus bas prix ; le ménage joue un rôle de demandeur. Le même ménage peut se trouver en position d’offreur sur le marché des vêtements dans les industries textiles. Il cherche alors a vendre ses compétences au plus haut salaire possible. De son cote, l’entreprise voudra obtenir les meilleurs travailleurs au plus bas cout possible.

 

 

Concurrence entre Consommateurs sur le marché des vêtements haïtiens 

Sur le marché des vêtements haïtiens, il y a une concurrence entre les consommateurs, les ouvriers et les ménages mais, cette concurrence n’est pas totalement déloyale comme celle des entrepreneurs. Cette concurrence est favorable aux producteurs, dans la mesure où l’on cherche à consommer les meilleurs vêtements et ceux qui se vendent le plus cher. C’est une sorte de publicité faite par les consommateurs au profit des producteurs sans rendre compte. Les consommateurs achètent pour la satisfaction de leurs désirs pour faire voir qu’ils achètent  les meilleurs vêtements. D’après Karl Marx«  La concurrence entre les consommateurs est une lutte pour le premier et le meilleur produit ».

 

 

 

II- enrichissement sur le marché des vêtements

II.1- Définition

Par définition, l’enrichissement c’est le processus par lequel un individu ou une entreprise cherche à maximiser son profit ou ses capitaux au détriment des autres.

 

II.2 Facteurs liés à l’enrichissement

L’exploitation de la main-d’oeuvre

C’est une situation dans laquelle, une institution utilise la force de travail d’un groupe de personne en  vue de maximiser leurs profits. Pour le faire, cette entité entreprend un rapport d’échange entre lui et les ouvriers. Ce rapport s’effectue d’une part par l’entreprise qui achète la force de travail des ouvriers par le moyen de l’argent, d’autre part, ces derniers qui offrent leur force en travaillant. Notre objectif c’est d’expliquer, comment ces entreprises exploitent la main-d’œuvre haïtienne dans  ses propres intérêts et dans l’intérêt de son pays d’origine considérant comme un facteur qui appauvrisse davantage l’économie haïtienne.

 

Le manque d’investissement des haïtiens dans l’économie nationale mais aussi la non-intervention de l’Etat haïtien dans le processus de production des vêtements facilitent l’exploitation de notre main-d’œuvre par les étrangers. Ce phénomène s’opère par un ensemble de compagnies étrangères  qui cherchent a accroitre leurs capitaux, elles utilisent la main-d’œuvre haïtienne a de vrilles prix. Les exploités haïtiens sont l’objet d’accumulation de richesse des entrepreneurs étrangers. Ces derniers exploitent la force productive des salariés en échange avec une somme dérisoire. Avec ce misérable revenu, l’ouvrier  sera toujours obligé d’accepter d’offrir leur âme pour pouvoir consommer  un ensemble de bien immédiat  permettant leur survie. Ces entrepreneurs  sont laissés manipuler par le système capitaliste ou tout est marchand. Leur discours dominant c’est la maximisation des profits par la minimisation des coûts au détriment des salariés. A partir de ce discours ils ne pensent qu’à leurs profits. Ces entreprises étrangères  importent des matières premières comme des tonnes de tissus, pour la production des vêtements. Ces derniers une fois arrivée dans le pays, seront divisés en plusieurs parties pour l’assemblage. Pour amorcer la production  ils ont  reparti les taches de chaque  ouvrier, étape par étape les ouvriers vont transformer les matières premières en produits finis. Ainsi, chaque ouvrier reçoit journalièrement 20 parquets, dont chaque parquet renferme 15 douzaine de pièce. A savoir que l’ouvrier travaille 5 ou 6 jours par semaine dépendamment de l’industrie, mais il gagne environ 48$ par jour. S’il  arrive que l’ouvrier excède la quantité demandée par l’entreprise, il obtiendra plus que cette somme. Tous les 15 jours l’ouvrier reçoit son salaire, cependant on prélève 16% de taxe d’impôt sur le revenu, avec plus de précision 10% IRI et 6%  ONA.  Dans la salle ou se réalise l’assemblage il y a différente section, par exemple dans la section mero, il y a un groupe d’ouvrier qui ne fait que mero les pièces etc. C’est comme ça que le travail s’effectue, chaque ouvrier donne sa participation jusqu’à ce que les matières premières se transforment en produits finis. Une fois la production soit achevée, ils procéderont à l‘emballage des vêtements. Ces derniers seront réexportés vers les pays étrangers, parce que ces entreprises ne produisent pas pour le marché local. Considérant, le faible revenu de la majorité de la population, ils ont constaté  que la majorité population ne peut acheter ces biens à des prix très élevés qui leur permettront d’augmenter leur bénéfice. S’il arrive que ces vêtements restent sur le marché local, leurs prix seraient tellement élevés à tel point que même ceux qui les ont cousues ne peuvent les acheter. Par conséquent, ils profitent d’exploiter la main-d’œuvre haïtienne a des prix très réduits .Ils paient les ouvriers en gourdes pour leur force de production, en retour ces produits seront vendus à l’étranger pour des dollars américains. C’est cette situation d’extravertie qui facilite l’accumulation extrême de bénéfice des entrepreneurs, sur la force productive de la classe prolétarienne. Tandis que cette dernière, enfonce de plus en plus dans la pauvreté. On peut déduire avec ces thèmes comment les entrepreneurs étrangers avec leurs capitaux et équipements sont guidés par l’égocentrisme ne pensent qu’a soi mais non au bien-être collectif. Ce qui fait que la majorité de la population vit dans une situation atroce ne pouvant satisfaire ces besoins de base, cherche  recours dans le système de sansi. Si nous avions un Etat qui assume sa  responsabilité c’est-à-dire-dire qui contrôle et réguler le marché, il y aura une répartition des ressources entre les membres de la population et assurément les conséquences du système capitaliste sera moins catastrophique. Ainsi,  nous pouvons remarquer sur le marché de la production des vêtements en Haïti, les entrepreneurs étrangers ne font qu’exploiter la fore productive des ouvriers. Ce qui rend d’une part, l’enrichissement de ces entrepreneurs et d’autre part, la paupérisation de la classe ouvrière qui est considéré comme des sous-production qui nécessairement représente l’instrument par lequel les  patrons ont arrivé à fructifier leur capitaux.

 

Au cours des décennies 1980 et 1990 les zones franches de toutes sortes s’interposent dans la région caribéenne. Les zones franches commerciales, industrielles, textiles, portuaires etc. Dans quel objectif elles ont été envahies la région? Les avantages fiscaux et salariaux attirent les investisseurs étrangers d’autant plus que nous sommes dans la grande phase des délocalisations vers les pays périphériques proches. Alors dans le cas de la paupérisation sur le marché des vêtements en Haïti, il convient de comprendre l’exploitation de la main d’œuvre sur le marché.

Les nombreux liens entre les dirigeants haïtiens et étrangers renforcent la position stratégique d’Haïti pour les entrepreneurs étrangers à la recherche d’une main d’œuvre à bon marché. Sous la dynamique des propriétaires qui prétendent la création d’emploi et le développement sur le territoire national. Ce qui n’est autre qu’une forme d’exploitation de la main d’œuvre nationale; ce que nous pouvons appeler une forme de chômage déguisé, c’est-a-dire le fait qu’un ouvrier qui travaille de 7 heures à 5 heures qui relève à une rémunération déraisonnable qui relève à moins de 200 gourdes par jour. Avec cette forme d’Etat gendarme que nous avons; dans une logique ultralibérale, un Etat qui laisse faire, il ne protège pas. Au niveau de ce marché, ce sont les entrepreneurs qui fixent les salaires, en donnant un salaire qui ne peut même pas répondre aux besoins de premières nécessités. Les entrepreneurs profitent ce libertinage pour exploiter la main d’œuvre nationale dans le seul but de maximiser leurs profits.

 

 

 

Principales causes de l’enrichissement

 

 

Il faut signaler que l’enrichissement n’émerge pas n’importe comment mais il est dû à un ensemble d’aspects socio- politiques et économiques parmi lesquels on peut mentionner :

1)      La non régulation ou du moins la non –intervention de l’état dans la fixation des prix sur le marché. Ce sont les producteurs qui augmentent et diminuent  quand ils veulent les prix de leurs produits par conséquent ils s’enrichissent le plus rapidement  possible.

 

2)      Une main d’œuvre bon marché : Cela ne sous-entend que les ouvriers travaillent et reçoivent une quantité d’argent qui ne répond pas vraiment pas au travail qu’ils fournissent pourtant les patrons accumulent leurs capitaux. D’autres en plus, les patrons pratiquent le système de plus-value dans l’objectif de faire travailler d’avantage les ouvriers tout en augmentant leurs capitaux.

 

Conséquences de l’enrichissement

Les conséquences de l’enrichissement sont nombreuses citons en autres :

1)      La domination du marché par un petit groupe c’est-à-dire le petit groupe qui s’enrichit occupe le marché, il fait ce qu’il veut sur le marché c’est ce petit groupe qui détermine fort souvent le prix des produits sur le marché, il segmente le marché c’est-à-dire il y a des produits qui sont strictement réservés à eux.

 

2)      L’engendrement de l’inégalité sociale

Les gens qui s’enrichissent affichent fort souvent un trait de supériorité à l’égard des gens à faible moyens économiques parfois ils ne veulent pas envoyer leurs enfants dans n’importe quelle école, il y a des écoles qui sont réservées strictement à leurs enfants. Il y a des zones qui sont réservées à eux, ils font presque ce qu’ils veulent c’est-à-dire acheter de grandes maisons, des belles voitures tandis que il y a une majorité de gens qui croupissent dans une misère atroce et ne pouvant même pas subvenir aux besoins de première nécessité, ils habitent dans des maisons délabrées (mauvais état). Pourtant la quasi-totalité de la richesse du pays se trouve dans les bras d’une minorité de gens, ils ont des chambres de maison inhabitées. Par conséquent on peut dire que c’est l’inégalité dans toute sa forme.

 

 

III- Paupérisation sur le marché des vêtements

III.1- Définition

La paupérisation (du latin pauper, pauvre) est l'appauvrissement continu d'un individu ou d'un groupe d'individus, et parfois d'un type de population, par exemple, une classe sociale comparativement à la société dans son ensemble. Il peut être employé pour qualifier une politique ou un modèle de société, ayant pour conséquence de renforcer les conditions précaires des personnes les plus défavorisées.

 

III.2- Les facteurs liés à la paupérisation

La paupérisation sur le marché haïtien des vêtements tenant compte de l’industrie de sous-traitance,  peut s’expliquer par beaucoup de facteurs comme: extraversion du marché, les modalités de rémunération, absence de l’Etat sur ce marché, manque d’entreprise de production, la loi de l’offre et de la demande, faible productivité etc...

NB: Ici notre étude se porte sur l’industrie de sous-traitance avant la fixation du salaire minimum

EXTRAVERSION DU MARCHÉ

Les industries travaillant dans le domaine de vêtements en Haïti ont tout pour faire fortune au détriment des employés. Ces derniers s’appauvrissent de plus en plus malgré la fixation du salaire minimum qui en plus d’alourdir leurs tâches, ne change pas leurs conditions de vie. Ils produisent des biens dont ils ne sont pas en mesure de consommer car ces biens sont au-dessus de leurs faibles moyens. Les besoins sont des besoins solvables via le marché; or ils n’ont pas les moyens nécessaires leur permettant de se procurer de ces biens. Tan disque ces entreprises exportent leurs produits sur le marché international. Les ouvriers ne peuvent pas prendre soin d’eux même ainsi que leur famille. D’où une situation de pauvreté qui s’intensifie de plus en plus.

LES MODALITÉS DE RÉNUMÉRATIONS

En réalité, les modalités de rémunérations dans la sous-traitance sont bien particulières au secteur. L’ouvrier est payé à la pièce, sur la base d’un «tarif» fixé par les patrons. Pour ces derniers, les maitres-mots sont productivité et efficacité. Plus un ouvrier produit plus il peut gagner. Le tableau qui suit, fourni par un éminent dirigeant du secteur, indique des critères et modalités de rémunération.

 

 

 

Tableau I: Evolution du salaire d’un ouvrier suivant son efficacité

Production Qté

Taux d’efficacité

Salaire à la pièce. Gdes/jour

120

40 %

70

175

58 %

102

200

67 %

117

235

78 %

137

250

83 %

152

275

92 %

177

300

100%

202

325

108%

227

350

117%

252

400

133%

302

Source: «la question du salaire minimum. Emphase sous-traitance», p.4

Comme on s’en rend compte, l’efficacité est calculée sur la base de la quantité produite. Les quantités indiquées doivent être atteintes dans le cadre de «modules» ou groupes d’ouvriers dont le nombre varie suivant l’usine et/ou suivant la nature de la tâche. Le sort de chaque membre est lié à celui du groupe qui peut contenir 15 à 25 ouvriers, suivant le sous-secteur concerné. Le module qui, au cours de la journée, produit 120 (au moins) gagne les 70 gourdes de salaire minimum, par ouvrier.  Cette quantité est considérée comme équivalant à 40% du taux «idéal» de productivité, celui dit de 100% d’efficacité. Une production de 300 représente 100% de productivité et est rénumérée à 202 gourdes pour chacun des membres du «module». Des valeurs intermédiaires sont également prévues pour des taux de productivité allant au-delà de 100%. Et les ouvriers qui atteignent 100% ou plus bénéficient d’un bonus ou prime supplémentaire pouvant être payé en espèce ou en nature: de 20 à 30 gourdes par jour, boites de lait et autres produits alimentaires. Le nombre d’ouvriers dépassant les 100% d’efficacité est rarissime.

Tableau II: Taux d’efficacité et du salaire maximal

Taux d’efficacité

Pourcentage du salaire maximal

40 %

35 %

58 %

51 %

67 %

59 %

75 %

69 %

83 %

76 %

92 %

89 %

100%

100%+bonus

108%

114%+bonus

117%

126%+bonus

133%

151%+bonus

Source: calculé à partir de« la question du salaire minimum. Emphase sous-traitance».

Qui pis est, plusieurs témoignages recueillis de sources diverses indiquent qu’il n’existerait que deux niveaux de tarifs: le minimum et le maximum. Concrètement, 70 gourdes ou 200 gourdes. Les 70 gourdes constituent le salaire de base si l’on veut augmenter son salaire journalier, il faut atteindre la quantité correspondant à l’efficacité maximale (de 100%), l’on gagne alors 200 gourdes. Pas de quantité ni de salaire intermédiaire. Si aux 200 gourdes correspond une production de 300, il faut atteindre les 300. Toute quantité inférieure ramène aux 70 gourdes. Pas de parata. La différence de travail entre les 120 (correspondant aux 70 gourdes) et les 299 produits par l’ouvrier est accaparée automatiquement par le patron. Ainsi les données fournies au tableau I, faisant apparaitre divers niveaux d’efficacité ou de productivité, pourraient ne concerner qu’un certains nombres d’usines.

Zone de non-droit

En réalité le code de travail se reconnaît difficilement dans certaines pratiques de la sous-traitance. La notion même de salaire minimum réfère essentiellement à un revenu devant être octroyé par un temps de travail déterminé. Toutes ces technicités, relatives aux modules, aux tarifs, aux taux d’efficacités, ou salaire minimum. Sont gérés à l’interne, dans chaque entreprise spécifique, loin des instances de régulation et de contrôle.

ABSENCE DE L’ETAT

Qu’il s’agisse des modalités de rémunérations, des critères de détermination des niveaux, classes et intervalles de salaire, les employeurs ont la partie belle. Même à l’occasion des augmentations de salaire minimum, leur marge de manœuvre demeure intacte. Il est vrai que les dispositions légales en la matière ou ne sont pas toujours adéquates ou ne sont pas respectées.

Le grand absent dans toute cette histoire, c’est l’état, le ministère des Affaires Sociales et du travail et sa direction du travail, qui faillit à sa mission de régulation, de supervision et de contrôle dans:

*      La mise en adéquation du mode de fonctionnement de la sous-traitance avec les prescrits du code du travail

*      Le choix et la standardisation des critères et modalités de rémunération

*      La détermination des quantités-seuils et des salaires associés

*      La mise en cohérence entre le niveau de production requis et les capacités physique réelles des ouvriers

*      La prévention et la répression des abus pouvant intervenir dans la conception et l’application des normes de rémunération.

 

 

 

 

Manque d’entreprise de production

                           Sur le marché national des produits textiles, certaines entreprises de production sont quasiment faible sur le terrain et dans le fonctionnement budgétaire du pays en raison du système que le pays est fidèle a celui du temps de la colonie, c’est-a-dire par leur faible moyen, il est plus accentue avec le système manuel plutôt du système mécanique ou industriel malgré l’évolution de la technologie. Au fil d’une découverte dans un livre intitule<<La stratégie de l’économie de la caraïbe>>,écrit par Jean-Claude Gawsewitch et dit dans un paragraphe que presque tous les pays qui ont subi l’esclavage dans la caraïbe ne cessent pas de pratiquer le système manuel qui est au niveau de l’échelle a 74% plutôt à celui du mécanique ou industriel qui est à 24% ,puisque cet dernier est dite « Système Européen »,on arrive à rendre compte de comparer ces 2 pays qui se situent sur le même ile ,dit Haïti et la République Dominicaine sur la production des vêtements, on constate que la République Dominicaine laisse une vaste marge par rapport à Haïti puisque la République Dominicaine s’appuie en force sur celui de l’industrialisation ces derniers temps.

                  A cause de manque de production dans le pays en matière de textile, ça empêche la progression des vêtements typiquement fabriquer sur le territoire national, puisque les pays de grands moyens qui dominent le système industriel ont l’opportunité de nous moderniser ou adapter avec leur système se trouvent dans la difficulté de tout abolir en raison des taxes douanières qui sont hausses et la non protection des biens prives surtout lorsqu’il y a un problème politique dans le pays, dans cet cas ils préfèrent allié avec une série entreprise ou factorie déjà reconnu sur le marché, prenons l’exemple de la factorie des produits textiles qui se trouve à la Sonapi, malgré elle est équipé de ces matériels, on remarque que les pays amis d’Haïti préfèrent de signer des contrats simples avec eux, d’après nos questions posées avec des gens concernes, on dit que c’est chez eux qu’ils taillaient les tissus de leur formes désirées , ils les transmettent en Haïti(Sonapi) pour les cousues en partie, une fois qu’elle finit, on les envoie dans son pays d’origine pour faire la finition et les étalent sur le terrain commercial d’ici et d’ailleurs.

A propos de ces stratégies, si l’état mettait en accord une sorte d’entente à long terme avec ces entreprises de productions et les assurer la protection de leurs biens sur le marché de production et commercial, ils nous mettraient sur les roues de l’enrichissement et non à la paupérisation.

 

 

 

 

 

 

 

APPROCHE DE LA LOI DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE

Un taux de chômage élevé et la précarité économique conduisent à la paupérisation. Voyons  maintenant la paupérisation d’après le jeu de l’offre et la demande.

Graphique 1

Ces quantités seront

 
Effet de liberté de prix                                                                           

si le prix est fixé à

Demande

Offertes

Echangées

$50

I

IIIII

Surplus

I

$40

II

IIII

Surplus

II

$30

III

III

III

$20

IIII

II__

Penurie

II

$10

IIIII

I____

Penurie

I­­

Graphique en faveur d’un système de prix libre pour réguler l’offre et la demande, the freeman, 1958

Lorsque les ouvriers publics veulent protéger les vendeurs, ils instituent un prix minimum (par exemple le salaire minimum) supérieur au prix d’équilibre. Il s’ensuit dans le modèle (voir le graphique) que la demande est inférieure à l’offre et même supérieure à la demande qui correspondrait au prix d’équilibre , si bien que l’offre n’est pas satisfait par exemple sur le marché du travail, il y a alors progression du chômage. Quand on considère le salaire minimum en Haïti qui est de 200 gourdes pour une journée de travail d’une personne qui ne peut même répond à 1/3 de ses besoins, en considérant quelques responsabilité comme: a) le loyer, généralement les gens qui travaillent à ce prix-là n’ont pas une maison et à leurs revenir, ils ne peuvent pas louer une maison confortable, pour ne pas dire qu’ils espèrent un jour en acheter une. B) les frais scolaires: ils ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école où ils peuvent recevoir une formation de bonne qualité. C) ils n’ont pas vraiment une assurance de maladie, de mort etc. D) concernant la nourriture, ils ne savent même pas comment nourrir. Et le plus souvent dans la société haïtienne c’est un seul membre d’une famille qui a un emploi; parfois pas même un d’entre eux, donc c’est dans le secteur informel qu’ils survivent.

 

 

 

 

 

Comme dit Karl Marx (1818-1883). « La paupérisation est un processus induit par le capitalisme industriel». Ces crises provoquées par l’augmentation excessive de l’offre par rapport à la demande entraineraient un appauvrissement inéluctable de la population, en particulier la classe ouvrière.

 


On a une population qui a un taux de chômage si élevé et le petit groupe qui travaille à un prix dérisoire. Les dirigeants et les patrons rentrent dans la logique de Gary Becker: « augmenter le salaire minimum, c’est augmenter le chômage». Et nous pouvons constater que les ouvriers sont aussi des chômeurs, mais ce sont des chômeurs déguisés parce qu’ils ne peuvent pas répondre réellement à leurs besoins.

On prévoit augmenter les salaires, c’est augmenter le chômage la logique que (voir le graphique 2) il y a plus de personnes qui partent du travail. En augmentant le salaire, les patrons diminuent le nombre de ses employeurs. Automatiquement le volume du chômage va augmenter. Les ouvriers travaillant dans des factories qui produisent des vêtements pour l’extérieur; partout des marchands viennent acheter des vêtements à l’étranger à cause des frais (transport, douane...) les prix deviennent très élevé, les gens qui travaillent dans les factories pour l’extérieur ne peuvent même pas acheter facilement des vêtements pour eux ainsi que pour leur famille.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres facteurs liès à la paupérisation sur le marchè des vetements haitiens :

 

 

                    Faible productivitè des industries textiles haitiens

 

 

 

 

Le secteur « Textiles et Vêtements » en Haïti comprend trois (3) filières industrielles distinctes en terme de types de produits fabriqués, d’organisation de la production et de marchés. Ce sont : les Textiles, les Accessoires ménagers d’ameublement et les Vêtements. Ces filières présentent des caractéristiques différentes. Avec l’évolution de l’industrie textile dans le monde, la prépondérance, en termes de nombre d’entreprises et d’ouvriers, est passé à l’assemblage de vêtements pour l’exportation vers les USA, dans un contexte de division verticale du travail entre certains pays de la région.  Au niveau de l’industrie d’assemblage, les entreprises capitalistes semblent être dominantes. Et, à l’exception de deux (2) unités de production localisées dans le département du Nord-Est, les entreprises moyennes sont concentrées dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince. Au niveau des activités tournées vers le marché local, les entreprises individuelles sont majoritaires et informelles pour la plupart. Il est indispensable de réduire le cloisonnement qui existe dans le secteur entre les deux (2) groupes de producteurs.    

 

 

Les filières produisent des effets directs importants sur l’emploi et les revenus, sur la valeur ajoutée et sur la balance des paiements, mais ces effets sont faibles sur les finances publiques. Cependant, chacune des filières a des effets différents sur les variables macroéconomiques.   L’industrie d’assemblage, en particulier celle des textiles et des vêtements, qui agit positivement sur l’emploi et les exportations, n’a eu jusqu’ici que des impacts négatifs sur l’aménagement du territoire, compte tenu de la concentration de la population dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et du développement du phénomène de bidonvilisation qui s’en est suivi. 

 

 

Les filières n’ont pas non plus la même portée. La filière la plus porteuse est la filière « Vêtements ».  Elle est suivie de la filière « Accessoires Ménagers d’Ameublement ». Cette classification a été faite sur la base des critères suivants : la compétitivité, les potentialités du marché, au niveau national et international, les capacités nationales disponibles ou mobilisables, l’effet sur l’emploi, sur la valeur ajoutée, sur l’aménagement du territoire et sur la sauvegarde de l’environnement.  Par contre, chacune des filières dispose d’avantages spécifiques par rapport aux autres, en ce qui concerne ces mêmes critères. 

plusieurs contraintes peuvent, néanmoins, ralentir l’expansion du secteur. L’analyse des différentes filières de l’industrie textile a mis en évidence qu’il existe des contraintes internes et externes au développement des filières et que les plus grandes menaces de l’industrie textile sont internes.  Les contraintes internes sont d’ordre technologique, managérial, financier, humain et logistique. Sur le plan technologique, les procédés de production et les machines qui sont rudimentaires et obsolètes au niveau des micros et petites entreprises des trois (3) filières. A cela il faut ajouter le faible niveau de qualification technique des ressources humaines, l’absence de standards au niveau des méthodes et des techniques de fabrication, ainsi que la faiblesse du système « qualité ».

 

Sur le plan managérial, il convient de mentionner le manque de connaissances, de savoir, de savoir-faire en matière de gestion et d’organisation de la part des dirigeants d’entreprises.  L’absence d’un système de collecte et de diffusion efficace de l’information constitue également l’un des problèmes du secteur textile haïtien.  Sur le plan financier, il y a lieu aujourd’hui de parler de sous-capitalisation et de santé financière précaire des entreprises, de manque de liquidité générale et de difficultés d’accès au financement.  Une contrainte majeure d’ordre stratégique est l’éparpillement des entreprises. Sur le plan logistique, les entreprises font face à des difficultés d’approvisionnement. L’importance d’une bonne gestion de la chaîne d’approvisionnement n’est plus à démontrer.  En fait, la seule question qui demeure pour chaque entreprise est comment l’utiliser à son avantage, en tant qu’arme compétitive.Sur le plan managérial, il convient de mentionner le manque de connaissances, de savoir, de savoir-faire en matière de gestion et d’organisation de la part des dirigeants d’entreprises.  L’absence d’un système de collecte et de diffusion efficace de l’information constitue également l’un des problèmes du secteur textile haïtien.  Sur le plan financier, il y a lieu aujourd’hui de parler de sous-capitalisation et de santé financière précaire des entreprises, de manque de liquidité générale et de difficultés d’accès au financement.  Une contrainte majeure d’ordre stratégique est l’éparpillement des entreprises. Sur le plan logistique, les entreprises font face à des difficultés d’approvisionnement. L’importance d’une bonne gestion de la chaîne d’approvisionnement n’est plus à démontrer.  En fait, la seule question qui demeure pour chaque entreprise est comment l’utiliser à son avantage, en tant   compétitive.

 

Quant aux contraintes externes, elles sont d’ordre légal, institutionnel, économie  que et social.  Sur le plan légal, il faut mentionner le flou au niveau de la politique sur les régimes spéciaux et les critères d’attribution d’un investissement à un régime spécial, ainsi que certaines ambiguïtés relevées dans certains articles.  Sur le plan institutionnel, il faut mentionner les problèmes liés aux procédures d’importation des nouvelles machines ou de l’achat d’unités industrielles, aux procédures de dédouanement et d’embarquement des marchandises, notamment le manque de standardisation dans l’application des tarifs douanier.  La mise en place au sein du Ministère du Commerce et de l’Industrie du Centre de Facilitation des Investissements devrait apporter une amélioration dans ce domaine.  Sur le plan économique, il faut citer le manque et la détérioration des infrastructures ainsi que les coûts élevés des services de base.  A cela il faut ajouter le manque de concentration des unités de production, particulièrement au niveau des micros et petites et moyennes entreprises localisées dans les villes de province, ainsi que l’extrême pauvreté de la population qui favorise la demande et le commerce de vêtements et autres produits textiles usagers (pèpès) importés, au détriment de la production locale.  Ceci réduit la capacité de ces entreprises à réaliser des économies d’échelle.  De plus, le système financier est trop limité pour permettre une amélioration sensible de l’expansion des entreprises du secteur.

 

 

 Sur le plan social, il convient de mentionner l’image négative que le pays projette au regard du monde, car l’environnement socioéconomique est peu favorable.  De nombreux facteurs sociaux affectent l’évolution de l’industrie en générale et de l’industrie textile en particulier.  Parmi eux, il convient de mentionner le fort taux d’analphabétisme et de non scolarisation qui a pourtant une faible incidence sur la productivité de la classe ouvrière, et le manque de cadres intermédiaires, en dépit des initiatives publiques et privées dans le domaine ; l’inadéquation, la faible couverture et la mauvaise gestion du système de sécurité sociale, avec toutes les conséquences en terme de dépenses sociales additionnelles supportées par les entrepreneurs en plus des charges sociales réglementaire ; l’instabilité sociale et politique continue qui alourdit le climat des affaires, et qui agit aussi bien sur la sécurité physique des personnes, la fourniture de services et le transport des marchandises.  Autant de problèmes qui demandent des solutions urgentes si l’on veut assurer le développement de l’industrie, dans le contexte de globalisation des affaires. 

 

 

Néanmoins, le pays a certains atouts qu’il conviendrait d’exploiter.  La mise á jour du code des investissements est un atout majeur pour le développement de l’investissement privé dans l’industrie textile en Haïti, même si des efforts doivent être entrepris pour améliorer le processus d’octroi des avantages incitatifs.  Néanmoins, il reste encore à adapter ce code par rapport aux exigences du CARICOM auquel Haïti est partie.  Reste à savoir si les ajustements qui y seront faits vont entraîner des inconvénients pour le développement du secteur en Haïti.  De plus, la possibilité qu’a le secteur privé de construire et de développer des Zones Franches est une décision gouvernementale importante, qui peut faciliter l’expansion du secteur

 

 

 

 

Conséquences de la paupérisation

La paupérisation est un élément qui engendre plusieurs conséquences au sein de notre pays plus particulièrement dans le cas des vêtements, elle engendre :

1)      La faim : C’est l’un des plus grands problèmes qui affecte le monde surtout dans les pays sous- développés pourtant d’après Jean Ziegler le monde peut nourrir  13 milliards d’habitants, cependant il y a 7 milliards. A travers cette thèse, Ziegler veut nous montrer la concentration des richesses entre les mains d’une minorité. Dans le cas des vêtements la somme reçue par les ouvriers ne peut pas leur permettre de manger à leur faim, par exemple un ouvrier qui gagne 200 gourdes par jour vivra toujours dans la famine et il ne pourra pas nourrir sa famille. Par contre, la faim c’est l’une des conséquences de la paupérisation.

 

2)      Elle engendre aussi la dépendance des ouvriers vis-à-vis à leurs patrons c’est-à-dire ils ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent sans l’acceptation de ces derniers. En cas de réplique à une proposition des patrons, on peut les révoquer par conséquent ils agissent selon la volonté des patrons.

 

3)      Elle peut créer aussi des conflits entre les patrons et les ouvriers, c’est-à-dire quand les ouvriers voient qu’ils vivent dans une misère vraiment noire, ils revendiquent pour que les patrons puissent augmenter leurs salaires.

 

4)      Elle peut aussi ouvrir la voie à l’effet de Giffin c’est-à-dire les ouvriers n’ont pas de grands moyens économiques, ils consomment les produits inferieurs et souvent moins chères. Par exemple, les ménages sacrifient leurs vies à nourrir leurs petits au lieu de les envoyer plutôt à l’école. A travers ce manque de capacité, les gens qui travaillent dans les industries textiles sont exposés à une économie de faible qualité, ils utilisent leurs salaires seulement pour répondre à leur survivre.

 

5)      Elle peut entrainer aussi la division sociale, cette dernière qui veut que les garçons ou les femmes travaillent mais les enfants ne travaillent pas. C’est un système de domination.

 

6)      Le chômage déguisé

Les gens travaillent comme s’ils ne travaillent pas comme a spéculé Robert Perret dans son article l’économie de rez-de-chaussée, il parle pour ces gens le besoin de boire et de manger, ce travail ne répond pas vraiment à leur besoin.

7)      Il peut avoir aussi l’acculturation, l’aliénation. Par exemple, les gens du pays préfèrent mettre les vêtements de l’impérialisme plus précisément dans le cadre de micro-économique. Il ne fut pas oublier que l’acculturation provoque un peu de dépendance du pays vis-à-vis l’hôte.

                                           

 

 

 

Conclusion

               En effet, l’enrichissement et la paupérisation constituent deux principaux concepts qui caractérisent le marché « des vêtements » haïtien. Ces deux concepts sont liés l’un à/ l’autre, c’est-à-dire l’un dépend de l’autre par un ensemble de facteurs comme : l’échange qui ne fait pas selon des règles, une concurrence qui ne répond pas aux règlements du marché concurrentielle (concurrence déloyale) , la fixation des prix sur le marché selon les bénéfices que les entrepreneurs ont l’intention de faire et une exploitation de la main d’œuvre sur le marché …des vêtements. Ces ensembles de facteurs sont devenus des phénomènes majeurs sur le marché « des vêtements » haïtien. Nous pouvons constater qu’à partir de ces facteurs il y a un petit groupe de gens qui  s’enrichi sur le marché  des vêtements et un autre groupe regroupant la majorité des gens travaillant sur le marché des vêtements sont devenus de plus en plus pauvre

 

Références bibliograpgiques

1-                     Deshommes, Fritz (1992). Vie chère et politique économique en Haïti, SE

2-                      Deshommes, Fritz (2010). Salaire minimum et Sous-traitance en Haïti, Edition, UEH, pp 20-25

3-               Ziegler, Jean. Les nouveaux maîtres du monde, SE

4-                Perret, Robert. L’économie de rez-de-chaussée, SE

5-                       Bouret, Renaud (1997). Ecomomie globale, 2ème Editions du  Renouveau Pédagogique Inc. Canada, Montréal

6-                Mc Connell, Campbell R. et Al. (1998). Economie globale, 5ème Edition Chenelière/McGraw-Hill, Canada, Québec

7-                        Marx, Karl. (1867). Le Capital, SE

8-         Weber, Marx. (1905). L’Éhique protestante et l’Esprit du Capital

9-                  www.wikipedia.org

10      -  Rapport Anagraphe

 

 

 Devoir II

Visite grotte Marie Jeanne a Port-a-Piment (dans le cadre du cours: Introduction a l'Anthropologie)

RAPÒ SOTI « Port-à-Piment » AN
Jou ki te vandredi 22 fevriye a, nou te fe yon soti nan kad yon rechech syantifik pou nou te rann nou nan depatman sid kote nou tal vizite << Grotte Marie jeanne>> nan port a piment. Nou te deplase nan Fakilte Etnoloji a 9h:09 nan maten. Nou te pase vizite fò « des oliviers » nan Saint Louis Du sud vè 1h:15. Nou pase anviron 15 minit, nou te kontan kontanple bèl mèvèy istorik sa ki nan listwa vil sa ki fonde nan lane 1699. Nou konstate ke fò sa gen 6 chanm e 4 kanon kote 2 anwo e 2 anba, bouch yo bay sou lanmè a. daprè yon sitwayen nan zòn nan gen 2 bim nan monte fò a, yo di nou si yon moun pase nan yo lap tou rantre. Fò a konstwi nan yon bòn pozisyon ki pèmèt yo repere tout mouvman ki fèt sou lanmè a.
Nou te fè yon ti eskal vè 3h:23 PM nan port-salut kote ke nou te amize nou nan lanmè a. nou te kite plaj la vè 4h:45 PM pou nou te kontinye a destinasyon nou, kote nou ta pral rive Port-à-Piment vè 5h:39 PM. Nou te dekouvri yon bèl peyizaj kote nou wè pa tèlman gen anpil aktivite la, apwen ke gen kèk moun ki akeyi nou tankou touris, epi te gen kèk timoun ki tap mande nou kòb tou.
Nou te al vizite gwòt la vè 7h nan samdi maten, wout la te pran nou anviwon 15 minit. Nan antre gwòt la gen yon tablo ki gen kèk enfòmasyon sou gwòt la ak prekosyon yon moun dwe pran pou l antre nan gwòt la. Nou remake gen anpil efò ki kòmanse fèt pou mete bèl patrimwan kiltirèl sa an valè e aksesib ak tout moun ki ta vle al vizite li; kote yo mete baryè fè nan antre gwòt la, pou anpeche moun antre san otorizasyon otorite yo. E gen eskalye ki pèmèt moun gen aksè a gwòt la. Men nou remake ke planch yo kòmanse pouri e ke fòk yo ta chanje yo prese prese.
Gwòt la egziste depi nan epòk taynòs yo, yo jwenn tras akeyoloji tankou : yon moso chodwe ke yo te jwenn anndan gwòt la. Nan tan koloni an, esklav yo te konn antre nan gwòt la pou yo reziste kont kolon blan. Gwòt la sitiye a yon altitid de 120m. Lè nou rantre nan gwòt la nou wè anpil lyann ki ta sanble la, pou pwoteje gwòt la. Lè nap gade non yo bay chanm yo, nou wè ke non yo trase nan mitoloji ansyen an, biblik ak istorik, pa egzanp si nou pran :
Golgotha: ki se yon ti mòn ki chita kòl nan Jerizalèm nan tan ansyen kote romen yo te konn krisifye bandi yo.
Totem : Ki se yon poto an bwa ke pèp amerendyen yo te konn itilize pou reprezante anblèm fanmiy lan, elatriye.
Gwòt Marie Jeanne se yonn nan pi gwo gwòt ki gen nan tout Karayib la. Li gen 3 nivo, gen 37 sal ke yo idantifye deja. Li Gen yon debouche ki ale jis sou yon rivyè. Nou te gen chans vizite kèk sal tankou :
1- Salle des initiés : nan sal sa nou remake ke gen yon po flè anndan li; sa vle di, gen moun ki regle zafè pèsonèl yo anndan sal sa. Yo rele l ankò salle des pénombres paske li fè nwa anpil. Devan salle des initiés a, gen yon jaden ke yo rele jardin suspendu. Daprè enfòsmasyon ke yo ba nou, yo di nou ke yo pa konn orijinn jaden sa, a savwa kiyès ki plante l men gen moun ki manje fwi yo. Nan menm zòn sa nou te wè yon wòch ki rele : wòch kristalize blan. Gwòt la se yon gwòt aktiv paske li gen aktivite dlo ladan l. Tout anndan gwòt la gen salagtik, salagmit, kolòn.
- salagtik : se lè dlo a desann
- Salagmit : se lè dlo a monte
- Kolòn : Se jonksyon ant yon salagtik ak yon salagmit.
NB : Gwòt la pran 10 a 15 zan pou l fè yon salagmit

2- Salle d’attente: Yo rele’ l konsa paske li laj anpil e se la pou nou pase anvan pou nou antre nan lòt etaj yo. Yo rele l tou salle de réception ; se yon sal a syèl ouvè kote gen yon wòch ki fòme yon imaj tankou yon iglou.

3- Fraternité : se yon gwoup esperològ amatè ki te fè yon vizit nan dat 18 jiyè 1972 kite dekouvri sal sa, yo te akonpanye de yon pè yo rele pè Polo ki se monsenyè Pòdepè aktyèlman.
NB: Se daprè sa yo jwenn nan sal yo lè yo tap eksplore yo, yo ba yo non.

4- Cathederale de Marie Jeanne: Nan sal sa nou te wè kèlke imaj enteresan tankou : yon wòch ki fèt an fòm elefan, yon imaj ki gen tèt yon moun ke yo rele le bus de Marie Jeanne, yon fòm bouji, klòch Marie Jeanne (yo rele l konsa paske se li ki pi wo e ke si yo tap mete yon klòch se la yo tap mete l), te gen ankò wòb de Marie Jeanne, gwano chov souri eks…
NB : tout bèl imaj ki nan gwòt la natirèl, paske se pa moun kif è yo.
Nou te desann nan yon sal ki rele: vout etwale. Avan nou te desann nan sal sa nou te wè plizyè lòt bel imaj ki gen fòm gato. Gen youn ki pi gwo ke yo rele gato la marye.

5- Salle la voûte étoilée: Yo rele sal sa konsa, paske li gen yon pakèt twou anlè li ki sanble ak yon konstelasyon.
6- Sale cul-de-sac: Anndan sal sa fè nwa anpil. Gid lan te mande nou etèn limyè yo pou nou te ka fè yon obsèvasyon. Obsèvasyon sa fè nou wè :
1) Enpòtans limyè
2) Se lè gen limyè je nou wè
3) Lè a pi lou lè l fè nwa
4) Avantaj ki genyen lè moun fè silans
NB :trankilite ki gen nan lye sa lè nou te fè silans, nou te kapab konsidere lye sa kòm matris latè, nan silans absoli sa, li favorab pou kominike ak gran yo, kòsmòs la.

Ki jan gwòt Marie Jeanne kapab patisipe nan devlopman Pòtapiman?
Gwòt Marie Jeanne kapab patisipe nan devlopman pòtapiman nan 2 nivo :
Nivo deyò
Sou pwen touristik: Gen touris lokal ak touris entènasyonal si gwòt la byen òganize lap pèmèt anpil kòb antre nan moun kap peye antre yo sitou. Moun zòn nan tou kapab kreye anpil mwayen pou yo fè lajan, tankou : bati otèl, restoran, disko ak anpil lòt bagay ankò pou yo antre lajan pou reponn a bezyen yo.
Nivo andedan: gen plizyè prodwi tankou :
kabonat kalsyòm : ki ka patisipe nan fè medikaman pou trete moun ki rasi.
Gwano: li gen plizyè pwodwi tankou :
a) Gwanin ki patisipe nan tès ADN.
b) Nitrat ki ka patisipe nan pwodwi eksplozif.
c) Azòt ki ka sèvi nan prepasyon angrè
Sou pwen mizikal: Li genyen lamèl ke mizisyen yo kapab jwenn gam pou yo pwodwi bon jan mizik.
Sou pwen mistikorelijye : li kache fòm evokatris, ide relijyez ki gen tout tandans ansanm tankou : katolik, potestan, vodou, elatriye.
Tout sa yo kapab ede ni zòn nan, ni peyi a sou pwen ekonomik.
Kidonk nou wè leta a ta sipoze gen yon rega favorab sou gwòt la ki tap pèmèt yo rantre plis lajan e vann imaj gwòt la, imaj peyi a. leta a ta dwe ankadre zòn nan tankou : bati lotèl, mete estrikti nan plaj yo, bati lopital, mete kouran nan zòn nan elatriye. Nan lide pou touris yo kapab santi yo plis alèz pou yo vinn vizite.

Devoir III

REZIME AK KÒMANTÈ SOU TÈKS FANMI AK GROUP EKONOMIK KAP KONTWOLE RICHÈS PEYI D’AYITI
REZIME
Daprè tèks sa nou wè ke se yon ti group fanmi kip a menm trant (30) ki gen monopòl peyi a nan men yo. Gwoup ak fanmi sa yo divèsifye yo nan tout aktivite nan peyi a, yo kontwole peyi a de A a Z. yo chak gen yonn ou plizyè katèl anba kontwòl yo. Yo tèlman gen pouvwa, yo menm rive enfliyanse vòt pèp la nan entèrè mèsken yo. Yo finanse kanpay kandida yo pou yo ka gen franchiz dwanyè, pou yo ka gen kontwòl ministè yo. Yo mare sosis yo ak kominote entènasyonal la lide pou yo ka detounen vòt pèp la pou yo ka mete dirijan restavèk pa yo.
Nou konprann mye si bagay y opa ka mache se paske depi a la baz, yo kontwole, achte tout dirijan yo met nan pòch yo pou defann enterè yo sou pouvwa a. Nou pa gen yon leta ki reskonsab, kap travay pou peyi a, kap panse pou pèp la, pou mas la ; men yon leta kap travay nan avantaj ak enterè gwoup ak fanmi dominant sa yo. Mete sou sa kominote entènasyonal la fè patenarya avèk yo pou yo ka souse peyi a pi byen. Tout gwo enstitisyon enpòtan ki gen nan peyi a se anba kontwòl yo ye, yo fè pase ideyologi yo, yo fòme moun ki pou ranplase yo lè yo pa la ankò. Enstitisyon sa y opa fòme ayisyen natif natal ki renmen peyi l, ki konn valè peyi l. tout enstitisyon ak bwat ekonomik yo ki nan peyi a se pou gwoup ak fanmi sa yo ke yo konstui sou do ti pèp la, ak lajan enpo pèp la. Yo pa pè depanse dè milyon pou finanse eleksyon paske non sèlman se pa nan pòch yo lajan sa yo sòti men ankò yap rantre dis fwa plis sa yo envesti a. Yo ase sanwont yo peye ti visye parèy yo pou mache fè propagann nan laprès pou yo swa dizan yo bay anpil travay, yo kontribiye anpil nan ekonomi peyi a. tout sa yo se mannigèt yap fè pou pèp la pa wè jwèt yap jwe a. tout dirijan pèp la vote ki te ka pote yon ti soulajman nan mizè yo, depi yo finn rive sou pouvwa a, yo bliye mas popilè a, yo pito al mare sosis yo ak gwoup sa yo pou defann enterè gwoup sa yo. Yo gen ti sousou nan palman an kap pwopoze e ratifye lwa ki nan avantaj yo paske gwoup sa yo gen anpil kòb pou envesti nan kanpay yo.
Malgre ti pèp la gen anyen nan men li pou l viv, gwoup ak fanmi sa yo mete tout estrateji ak estrikti sou pye pou kontinye esplwate yo, fè fòtinn sou do yo paske moun sa yo entèvni nan tout sektè nan lavi sosyal la.

KÒMANTÈ
Lè nou konstate tout pouvwa fanmi ak gwoup ekonomik sa yo gen nan men yo, nou ka poze tèt nou kesyon sa yo : kilè sa va chanje ? jis kilè vwa pèp la ap pase tout bon vre nan eleksyon yo ? jis kilè pèp la ap gen yon reprezantan reskonsab kap kap defann li tout bon ? paske gwoup ak fanmi sa yo vle mete moun kap defann enterè yo sou pouvwa a e yon lòt kote, kominote entènasyonal la ap jere afè pa l. kontrèman ak anpil lòt peyi, boujwazi a pa regle anyen pou peyi a sinon ke fè fòtinn sou do ti pèp la. Jan bagay y oye la, nan pa lontan ankò gwoup ak fanmi sa yo ap gen 100% richès peyi a nan men yo paske yo gen tout ògan ki enpòtan nan peyi a nan men yo pou fè pase ideyoloji a, pou pwoteje enterè yo e maksimize pwofi yo. Men malgre sa, nou oze espere yon jou va gen yon revèy nasyonal ki va mete yon bout nan pouvwa gwoup ak fanmi sa yo e ki va mete kominote entènasyonal la nan plas li. Lè sa, se va dezyèm souf ti pèp la va respire aprè 1804, yo va deside pou tèt yo, vwa yo a resi pase

 

 

 

 

Champions League  
 

D'APRES VOUS, QUELLE EQUIPE REMPORTERA LA CHAMPIONS LEAGUE CETTE ANNEE?
REAL MADRID CF 0%
CHELSEA 0%
JUVENTUS 0%
BVB DORTMUND 0%
ARSENAL 0%
MANCHERTER UNITED 0%
MILAN AC 33,33%
MANCHESTER CITY 0%
BAYEN MUNICH 0%
FC BARCELONA 66,67%
3 Votes totaux


 
Pensée de la semaine  
  "Il n'existe pas des citadelles imprenables mais des citadelles mal attaquées"  
Espagne: le FC Barcelone aurait signé un pré-contrat avec Neymar  
  Le FC Barcelone aurait signé en novembre 2011 un pré-contrat avec Neymar, attaquant du club brésilien de Santos, lui donnant une option préférentielle sur l'achat du joueur au cas où celui-ci se déciderait pour l'Europe, a affirmé lundi le quotidien catalan Sport.

"Selon ce que nous avons pu savoir, un contrat privé a été signé en novembre 2011 entre la star de Santos et le club catalan, qui représente la première étape de son recrutement", écrit Sport.

Selon le quotidien catalan, 10 millions d'euros auraient déjà été versés sur un total de 45 millions d'euros environ, l'opération pouvant se faire cet été ou l'été 2014.

"Sport" affirme également qu'il existe dans ce contrat une clause de pénalité en cas de rupture du contrat, fixée à 80 millions d'euros, ce qui obligerait donc un club autre que le Barça à verser d'abord cette somme avant de pouvoir s'attacher les services du jeune Brésilien.

Le journal catalan précise enfin que ce pré-contrat, de nature civile, ne porte nullement atteinte au contrat sportif liant Neymar au club de Santos jusqu'à l'été 2014.

Récemment, le président du Barça Sandro Rosell n'avait pas caché l'intérêt du club blaugrana pour l'international brésilien de 21 ans. "Neymar est un joueur qui, dans notre groupe d'entraîneurs et de recruteurs, plaît beaucoup. Il est donc dans la liste de nos possibles recrues futures", avait-il reconnu.

AFP
 
José Mourinho a rendez-vous après Galatasaray  
  On devrait prochainement en savoir davantage sur l’avenir de José Mourinho (50 ans), l’entraîneur du Real Madrid. Selon nos informations, le technicien portugais a rendez-vous avec Florentino Perez, le président des Merengue, après la double confrontation contre Galatasaray (quarts de finale de la Ligue des Champions). Malgré un contrat qui court jusqu’en juin 2016, l’ancien coach du FC Porto n’est pas sûr de prolonger l’aventure. La Maison Blanche ne serait pas forcément contre le fait de poursuivre la collaboration. Même si plusieurs pistes, notamment celle menant au Parisien Carlo Ancelotti (qui fait office de priorité parmi les priorités), ont déjà été activées pour trouver un éventuel successeur au Special One.
Pas de retour à l’Inter Milan

En cas de départ à l’issue de la saison, José Mourinho ne devrait pas retourner à l’Inter Milan. Et ceci malgré certains bruits qui circulent en Italie. En revanche, le Lusitanien pourrait effectuer son retour à Chelsea, qui a d’ailleurs sa préférence. Son agent, Jorge Mendes, est en contact avancé avec les Blues, qui courtisent certains de ses joueurs, dont Radamel Falcao (27 ans, Atletico Madrid). Roman Abramovitch, le patron de l’actuel troisième de Premier League, a quelques doutes. Mais la piste est active.

Chelsea et le PSG à la lutte

Dans les grandes lignes, un accord a été trouvé. Mais il ne faut pas oublier le Paris Saint-Germain, qui a sorti le carnet de chèque. Là aussi, des chiffres ont été avancés avec Jorge Mendes. Comme nous vous l’annoncions précédemment, José Mourinho s’est vu promettre un salaire conséquent mais aussi une petite fortune pour recruter l’été prochain (140-150 M€). Suffisant pour immiscer le doute dans son esprit mais pas forcément pour prendre le dessus sur Chelsea. Le natif de Setubal va devoir trancher.

Sport365
 
90 ans en bleu et jaune !  
  1923 – 2013 (23 mars): quatre-vingt dix Racing Club Haitien - 2009bougies pour le Racing Club Haïtien. Si le club bleu et jaune n’est plus ce qu’il était, il n’en reste pas moins vrai qu’il a marqué le football haïtien des quarante dernières années, avec notamment un titre de Concacaf des clubs champions et un nombre important de titres en coupe Pradel, compétition-phare, et pourvoyeuse en joueurs de talent pour l’équipe nationale. Deux saisons dans l’enfer de la 2e division et plusieurs passages à vide : le Racing plie et ne rompt pas retrouvant ses élans de gagneur pour s’imposer dans le peloton de tête du championnat national de première division.

La génération actuelle des dirigeants veut remettre le club sur une nouvelle voie de succès en prenant toutes les dispositions adéquates. Elle bat le rassemblement des meilleures ressources humaines de la vieille famille du vieux lion et sonne le ralliement des membres du fan-club jaune et bleu.

90 ans : il s’agit de consolider les acquis, corriger les erreurs et ajuster les tirs. Et le Racing veut se montrer à la hauteur de cette tâche.

ashaps.com
 
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